Lc 18, 1-8Temps Ordinaire
29ème semaine, Dimanche 17 octobre 2010, St Ignace d'AntiocheAnnée CLa
première lecture (Ex 17, 8-13) nous rappelle essentiellement
l’importance de la confiance que nous devons avoir envers Dieu pour
cultiver notre foi en lui. Josué fait confiance à Moïse qui détient
entre ses mains le bâton de Dieu. Le prophète Isaïe dans le livre de
l’Emmanuel dit : “ Si vous ne croyez pas, vous ne vous maintiendrez
pas. ” (Is 7, 9).
La parabole de l’Évangile de ce jour nous
enseigne combien il est vital de prier sans cesse le Seigneur en levant
nos mains au ciel, de même que Moïse tenait ses bras élevés pour la
victoire du peuple d’Israël sur les Amalécites. Seule la prière est le
signe authentique d’une foi véritable. Les bras de Jésus élevés sur le
pendulum de la croix ont fait monter vers le Père éternel la prière
incessante de son Fils bien-aimé pour la vie de l’humanité. La force et
la persévérance dans la prière sont la clé de voûte vers la victoire
dans la vie éternelle.
Je souhaite citer un extrait de mon
Missel des dimanches 2010 qui rejoint parfaitement ma pensée et mon
opinion à propos de la parabole du juge malhonnête : “ … dans la
perspective de l’avènement du Fils de l’homme où nous nous trouvons
dans ce passage de l’Évangile (cf. Lc 17, 22), le jour de Dieu semble
tarder à venir. Notre espérance est mise à rude épreuve. L’attente
éprouve la foi comme on éprouve un métal précieux, car elle engage
l’être humain à la confiance. Seule la confiance permet de vaincre les
ennemis qui nous assaillent de toutes parts, comme ce juge malhonnête
que la pauvre veuve supplie, et qui finit par céder devant tant
d’obstination. ” (source : Missel des dimanches 2010, p. 508).
David-Marie GESTALDER, catéchumène
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