Année C
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retour vers l'accueil33° dimanche du Temps Ordinaire
Ml 3, 19-20 ; Ps 97 ; 2 Th 3, 7-12 ; Lc 21, 5-19
Dans ce passage d’Evangile, Jésus nous parle de travail. Et là non plus il ne devait pas y avoir du chômage.
« …Les disciples… admiraient… »
En admirant le Temple, nous admirons le travail de tout un peuple.
En admirant le Temple nous contemplons le travail des missionnaires, le
travail d’Evangélisation et comme nous le rappelle Saint Paul, nous
avons la nécessité de faire connaître et grandir l’Eglise du Christ, là
où nous sommes et c’est cela le travail que nous demande le Christ.
Jésus nous rappelle que sur le travail que nous avons fait, « il ne restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit »
Prenons en exemple sur ce qui se passe parfois dans nos familles, nous
élevons les enfants dans la foi catholique et cela n'est pas facile et
puis un jour vient où tous est détruit, parce que certains viendront
soi-disant en osant emprunter le nom de Jésus et en disant « c’est moi
» et souvent les jeunes marchent derrière eux.
Oui, alors il nous faut nous remettre au travail et je me dis que si
l’on travaille c’est qu’il y a bien un avenir, un demain… et surtout,
avec les belles paroles de ces faiseurs de catastrophes, ne soyons pas
persuadés que la fin du monde est proche et donc on peut se dire qu’il
ne sert plus à rien de se projeter dans l’avenir, de se re-mettre au
travail car tout cela va être balayé par les puissances du mal.
À quoi bon avoir passé des dizaines et des dizaines d’années à
construire le temple de Jérusalem… à quoi bon avoir passé tant d’années
à élever les enfants dans la foi chrétienne, puisque de toute façon
cela va être détruit.
Pourquoi Jésus a-t-il construit l’Eglise puisque Jésus a été mis à mort
? tout a été détruit… Effectivement si j’en reste là, à quoi bon tout
ce travail entre Jésus et ses apôtres ? A quoi bon la résurrection ?
Si je pense que le travail de construction d’un mur en agençant les
pierres les unes aux autres et que rien ne pourra se passer, que le mur
ne s’écroulera jamais, effectivement il faut s’arrêter, rentrer
chez soi et continuer à critiquer, à avoir peur, à ne plus prendre
d’initiative, à brandir cette question :
Que fait l’Eglise ? Mais au fait qui est l’Eglise ?
Et la construction de ma vie chrétienne ? suis-je friand de toutes annonces suspectes de la soi-disante bonne-nouvelle ?
Ou bien suis-je avide de traverser les obstacles pour annoncer la Bonne
Nouvelle et que ces obstacles sont des occasions pour témoigner du
Christ ? Ces obstacles – qui deviennent parfois des épreuves –
deviennent espérance pour redire « Je crois en Dieu… » Oui dire tout
cela nous devons persévérer, c’est à dire travailler dans la foi et la
charité. Et je dirai que ce n’est pas le diacre qui le dit, mais c’est
l’engagement, le travail, auprès des pauvres et des déshérités qui est
Parole du Christ.
Alors comme nous le redit Saint Paul, dans la 2° lecture de ce jour : «
… Or, nous apprenons que certains parmi vous, vivent dans l’oisiveté,
affairés sans rien faire… » parfois nous vivons dans l’inaction et
plutôt affairés à prendre en considération des personnages qui nous
égarent du chemin de Dieu, qui nous font tout lâcher parce que nous
sommes dans l’inquiétude. Et toujours comme nous le rappelle St Paul ,
nous avons la nécessité d’être missionnaire auprès des hommes dans
notre propre lieu de travail, nous avons la nécessité de faire
connaître et grandir l’Eglise du christ, là où nous sommes – travail,
famille, loisirs, écoles….
Par Amour, Jésus nous met en garde, "…Vous serez détestés à cause de
mon nom." Nous savons bien aussi qu'à toutes les époques les chrétiens
ont pu être détestés, enfermés et parfois tués... et ces paroles de
Jésus sont une BONNE NOUVELLE, Jésus nous donne des paroles
d’espérance, et Jésus nous inspirera ce que nous aurons à dire, mais
pour cela nous devons nous mettre au travail !
Oui : "Tu es béni, Dieu de l'univers, toi qui nous donnes ce pain,
fruit de la terre et du travail des hommes; nous te le présentons: il
deviendra le pain de la vie.
Oui Tu es béni, Dieu de l'univers, toi qui nous donnes ce vin, fruit de
la vigne et du travail des hommes ; nous te le présentons : il deviendra
le vin du Royaume éternel."
Donne-nous Seigneur, la force pour persévérer, pour aller dans le monde nouveau à travers toutes ces épreuves.
Jean CARLES, diacre permanent
17 novembre 2013
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