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32° dimanche du Temps Ordinaire
   

2M 7, 1-2.9-14 ; Ps 16 ; 2 Th 2, 16-17; 3, 1-5 ; Lc 20, 27-38

        Nous célébrons aujourd’hui en ce 32 ème dimanche le Dieu de la vie ; le Dieu des vivants.
        Oui en ce jour nous célébrons la Résurrection de Jésus qui annonce notre propre Résurrection. La Résurrection de Jésus est une formidable espérance, une lumière qui éclaire et illumine notre vie, et lui donne un sens.
        Nous avons entendu la lecture du livre des martyrs d’Israël qui est un des premiers témoignages de la foi juive concernant la résurrection des morts. Ce livre des martyrs qui nous explique que 200 ans avant Jésus, les Juifs eux-mêmes étaient persécutés par le monde Païen qui les entourait, comme les Chrétiens aujourd’hui. Malgré les persécutions contre les chrétiens un peu partout dans le monde, et ce n’est pas nouveau, notre foi nous rassure comme elle donnait du courage à tous les persécutés.
        Ce livre, que l’on appelait le livre des Maccabées autrefois, est en fait un témoignage de foi : la Vie éternelle est plus forte et plus importante que notre vie ici-bas ; car Dieu lui-même nous rendra la vraie Vie.
Isaïe aussi avait déjà parlé dans ce même sens en disant : "Le Seigneur Dieu lui-même essuiera les larmes de nos vies et il fera disparaitre la mort".
Nous allons bientôt finir l’année de la foi, cette année ou l’on a réfléchi sur le sens de la foi , les vérités de la foi : qu’est-ce que la Foi ? à quoi ça sert ? et pourquoi  ?
Il ne s’agit ici que d’un témoignage, la foi est pour moi une lumière, une aide pour vivre ; le Christ Jésus m’aide à aimer les autres, il m’aide à y voir clair, il m’aide pour donner un sens à ma vie.

        Le psaume dit cette belle phrase :  « Par ta justice je verrai ta face ; au réveil je me rassasierai de ton visage ». Cette affirmation veut bien dire que l’on se réveillera après la mort dans les bras de Dieu.

        La vie n’est jamais facile pour personne, et être croyant ne supprime pas les difficultés.

        Nous avons célébré la semaine dernière la belle fête de la Toussaint, pour remercier tous ceux qui nous donnent des exemples par leur vie et leur témoignage de Foi. Ensuite le jour des défunts, nous avons prié pour ceux de nos parents et amis qui sont partis avant nous au paradis. Nous avons prié pour eux et eux ils prient pour nous.
C’est cela la communion des Saints ; cet échange et ce partage entre nous ici-bas et ceux qui nous ont précédés. Ils sont dans la lumière de Dieu, pendant que nous, nous cherchons encore où est la vérité ; eux ils l’ont trouvée pour toujours .
        Le rapprochement entre la fête de la Toussaint et le jour des morts la semaine dernière, nous fait prendre conscience que c’est nous qui sommes dans la pénombre en recherche de la lumière, et que nos amis qui nous ont quittés comme les saints nous montrent le chemin pour aller vers le Dieu de la miséricorde qui accueille toujours.
        C’est dans la lettre de St. Paul que nous venons d’entendre que je comprends le mieux cette joyeuse espérance comme il le dit, malgré les tribulations de la vie, car le Seigneur nous aime.
        Dans cette lettre de Paul aux chrétiens de Thessalonique, nous voyons l’engagement de Paul au service de la Parole de Dieu. Nous ne sommes que des porte-Parole de Dieu, des hauts-parleurs comme on dit. À la prière universelle il faut prier pour les prêtres, les évêques et les diacres, mais aussi pour les catéchistes qui annoncent la parole et sont des témoins de la Bonne nouvelle. Le Seigneur est fidèle, c’est notre foi, c’est notre certitude. On peut avoir confiance dans son amour.

        L’ Evangile de St. Luc fait sourire avec la question posée par les juifs qui n’ont rien compris à la résurrection. Heureusement la vie éternelle n’est pas la copie de notre vie ici-bas ; elle est une autre vie, même si c’est la suite de celle ci. Jésus explique patiemment, et pourtant c’est difficile d’imaginer vraiment, nous devons faire confiance à Dieu, qui a préparé pour nous une place dans son paradis, une belle place pour le banquet céleste où nous serons tous ensemble heureux. Bien sûr la résurrection est un sujet difficile et compliqué, mais faisons confiance au Seigneur Jésus qui nous promet le bonheur, comme le disait l’Evangile des Béatitudes le jour de la Toussaint.
Cette question est mal posée. C’est un piège et non pas une recherche de la vérité .

        La foi est une réponse à la grâce de Dieu mais c’est aussi une recherche personnelle. Si l’on réfléchit pour essayer de contredire les écritures, on perd son temps, si nous cherchons à tout comprendre et à tout expliquer, on cherchera longtemps. La foi est une affaire d’amour et de confiance. Celui qui cherche trouve, a dit Jésus.
        Oui j’en suis sûr celui qui honnêtement cherche la foi trouvera la lumière .
        Oui le Dieu de nos pères est le Dieu vivant ; le Dieu de l’ alliance, le Seigneur qui comble les générations en répondant à nos recherches, à nos questions.

        La foi , comme le disait le pape François dans son encyclique sur la lumière de la vérité, est une grâce que l’on reçoit en réponse à notre recherche, et à notre amour.
        Nous nous posons plein de questions sur l’avenir, sur le sens de la vie et le sens de la mort vers laquelle nous allons tous.
        Faire confiance, c’est accepter de ne pas résoudre ce qui ne dépend pas de nous, mais du Père des cieux. Faire confiance, c’est accepter de ne pas tout maitriser.

        Le Christ nous appelle à le suivre, c’est-à-dire à lui faire confiance.

        St. François d’ Assise parle de notre sœur la mort pour dire qu’il faut être prêt à faire confiance jusqu’au bout, c’est-à-dire jusqu’à l’ultime moment, le plus difficile, mais aussi celui qui est chargé et plein de tout le sens de notre vie.

        Bruno  PALLUAT,  diacre permanent
        Montlieu,  le 10 novembre 2013



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