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2ème dimanche du Temps Ordinaire


Ce dimanche est la fin du temps de Noël, En enlevant la crèche et les arbres de Noël nous sortons de l’enfance de Jésus pour plonger directement dans sa vie publique.
Jean le Baptiste désigne Jésus le Sauveur : Voici l’Agneau de Dieu.
Jean Baptiste est un modèle d’espérance, il montre celui qui sauvera le monde.
Tout de suite après avoir baptisé Jésus ; Jean comprend qu’il est le Fils de Dieu et il le désigne aux hommes qui étaient à côté de lui.
Quand on sait où on va, quand on connait le but il n’y a plus de place pour l’angoisse, ni pour la crainte : l’Espérance est aussi un acte de Foi et de confiance.
Reprenons les textes de ce jour :
Le livre de Samuel date d’environ 1000 ans avant J-C.  Samuel n’est pas considéré comme un prophète mais comme un juge c’est à dire un homme important par ses influences politiques sur le peuple d’Israël de l’époque. L’appel de Samuel est donc le début de son histoire mais c’est un exemple pour nous car le Seigneur nous appelle nous aussi aujourd’hui , et cet appel passe souvent par l’Eglise, car c’est l’Eglise qui authentifie les appels du Seigneur :
Sommes-nous disponible comme Samuel pour écouter la parole de Dieu, et dire comme lui : « me voici ; Parle Seigneur, ton serviteur écoute » ?
Le psaume 39 dit lui aussi une parole semblable en disant : voici, je viens pour faire ce que tu veux que je fasse : dire ton amour et ta vérité à la grande assemblée.

Saint Paul nous dit que « le corps est le temple de l’Esprit Saint, » ce qui veut dire que nous sommes enfants de Dieu, et donc appelés à la liberté.
Mais la liberté au sens de la Bonne Nouvelle de l’Evangile, ce n’est pas faire n’importe quoi, ni se laisser entrainer vers toutes sortes de fautes ou de méfaits.
Au contraire la liberté c’est se libérer du mal.
J’ai rencontré des fumeurs ou des alcooliques, quand ils sont guéris de leur maladie, ils m’ont dit quelle liberté ils ont découvert quand ils ont réussi à se libérer de leurs addictions, et vous comprendrez facilement que se libérer du péché est aussi une joie qui construit l’avenir, comme un chemin d’espérance.

Je disais au début, que ce deuxième dimanche était un jour d’Esperance car Dieu appelle ; et si Dieu continue à nous appeler c’est qu’il nous aime. Noël est la fête de l’Espérance car l’enfant est toujours une promesse et à Noël c’est la promesse que Dieu s’intéresse à notre Vie, puisqu’il a envoyé son Fils pour devenir un homme comme nous, un frère en humanité.

Dans l’évangile de ce jour nous voyons Jean Baptiste qui appelle ses disciples à suivre Jésus ; puis les disciples eux-mêmes s’appellent et s’interpellent les uns les autres pour suivre Jésus. Quand on est appelé, c’est toujours pour appeler les autres à suivre le Maitre, c’est-à-dire Jésus.


Rappelez-vous, le père évêque nous a dit le 10 décembre ici même dans son homélie cette phrase de Jean Baptiste : il faut qu’il grandisse et que je diminue, nous voyons aujourd’hui Jean Baptiste qui désigne Jésus comme l’agneau de Dieu ; en envoyant ainsi ses propres disciples pour suivre Jésus.
Ce conseil du Père Evêque s’adressait à nous tous : les prêtres, le conseil, l’équipe pastoral, le diacre, et nous tous qui sommes appelé à suivre le Christ pour que l’Eglise grandisse.
Etre au service de l’Eglise, par n’importe quel moyen et quel que soit le service rendu ….
Il n’y a pas d’honneur ni de gloire ni de rentabilité à servir l’église ; c’est toujours pour servir Jésus …. Nous sommes des serviteurs.

C’est la première fois dans l’évangile que Jésus est comparé à un agneau : l’Agneau de Dieu. Jean Baptiste fait référence à l’Agneau Pascale que Moïse avait donné comme symbole au peuple d’Israël avant la sortie d’Egypte ; l’Agneau est aussi celui qui est offert en sacrifice à la place d’Isaac par Abraham son père ; ces textes comme quelques autre nous font passer de l’ancien Testament au nouveau Testament, là où c’est le Christ Jésus lui-même qui devient l’Agneau de Dieu, celui qui efface le péché du monde.
Jean Baptiste a vu Jésus, mais il a rencontré le Christ , il a cru. Et il appelle …..
Simon l’Apôtre dont Jésus change le nom en Pierre ; il comprend lui aussi ; il a vu, et ensuite il devient apôtre pour continuer à appeler toute l’Eglise qui viendra à sa suite.
Quand on rencontre la joie, quand on rencontre l’amour du Christ, quand on rencontre Jésus, le premier désir est de partager cette joie et de faire connaitre Le christ qui est le sens de notre vie .
C’est aussi la première fois que Jésus est appelé le Messie, c’est-à-dire l’envoyé de Dieu.
Il est aussi appelé le Rabbi, c’est-à-dire le Maitre.
Dès le début de cette année le thème est lancé, la route est tracée, Jésus est bien le centre, et le but de l’Eglise.

Le discours du pape pour le 1er Janvier journée mondiale de la Paix  est un discours de foi de confiance et d’espérance.
L’éducation a dit le pape c’est : montrer un sens à la vie, désigner un but, c’est aussi engager les jeunes dont on peut être responsable sur une route ou la Justice et la Paix sont des moyens d’avancer.
Notre époque traverse une crise de foi , une vraie crise de foi, non pas celle créer par l’abus des chocolats de Noël, mais une crise de la Foi , notre civilisation européenne s’enfonce dans le confort et perd le sens du partage et de l’ Amour ; c’est triste, une seule chose compte dans la vie , aimer , aimer encore , aimer toujours , et aimer toujours plus .

Celui qui découvre l’amour trouve en même temps l’espérance et la confiance.

La prière et la Foi sont un chemin pour nous aider à aimer .

Bruno  PALLUAT , Diacre permanent
15 janvier 2012


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