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Ce
site
regroupe des homélies proposées par des diacres dans le but
d'aider à préparer des homélies. Prêtres et diacres y
trouveront une aide précieuse, sans que cela les dispense d'un
nécessaire travail d'adaptation. Les réalités locales,
l'actualité, vont inévitablement colorer chaque homélie.
"une
bonne homélie se prépare avec la Bible dans une main et le
journal dans l'autre "
J'invite les diacres et les prêtres* qui le jugent utile à enrichir cette base de données. Pour cela, il suffit de se rendre sur cette page pour que je puisse mettre en ligne leurs homélies, leurs commentaires, leurs réflexions, leurs méditations... Ainsi, par la diversité de nos personnalités, de nos ministères, de nos sensibilités, des éclairages différents pourront étre apportés aux mêmes textes de la liturgie. Vous pouvez également me contacter directement. Si vous connaissez des sites qui peuvent étre intéressants sur le sujet, merci de m'en faire part pour enrichir la page de liens externes. (*) le prêtre est d'abord un diacre, il reste diacre une fois ordonné prêtre ! ------------------------------------------------------------------------------------
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vos homélies !
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ça s'apprend !
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Essai
de
définition : Une homélie est un commentaire de
circonstance, prononcé par le prêtre ou le diacre lors de la messe ou au
cours d'une célébration.
Lorsqu'elle est située dans le cadre d'une messe, l'homélie est
prononcée juste après la lecture des textes bibliques du jour : première
lecture, extraite de l'Ancien Testament, suivie d'un psaume lu ou
psalmodié, puis d'une seconde lecture extraite du Nouveau Testament, puis
enfin de la lecture de l'Evangile par un prêtre ou un diacre. Elle clôt la
liturgie de la Parole.
Un
petit mot du Cardinal André Vingt-Trois sur la spécificité de
l'homélie (39 secondes) :
Ce qu'en dit l'Eglise : La Constitution sur la sainte liturgie (Concile œcuménique Vatican II, Paris, éd. du Centurion, 1968, pp. 173-174) précise que l'homélie consiste, en suivant le développement de l'année liturgique, à expliquer à partir du texte sacré les mystères de la foi et les normes de la vie chrétienne. Elle est fortement recommandée comme faisant partie de la liturgie elle-méme ; bien plus, aux messes célébrées avec le concours du peuple les dimanches et jours de fête de précepte, on ne l'omettra que pour un motif grave.
Le pape Benoît XVI, dans l'exhortation apostolique Post-Synodale Sacramentum Caritatis dit à propos de l'homélie (n°46) :
En relation avec
l'importance de la Parole de Dieu, il est nécessaire d'améliorer la
qualité de l'homélie. En effet, elle fait partie de l'action liturgique
(139) elle a pour fonction de
favoriser une compréhension plus large et plus efficace de la Parole de
Dieu dans la vie des fidéles. C'est pourquoi les ministres
ordonnés doivent préparer l'homélie avec soin, en se basant sur une
connaissance appropriée de la Sainte écriture. (140) On évitera les
homélies générales et abstraites. Je demande en particulier aux
ministres de faire en sorte que l'homélie mette la Parole de Dieu
proclamée en étroite relation avec la célébration sacramentelle (141) et
avec la vie de la communauté, en sorte que la Parole de Dieu soit
réellement soutien et vie de l'église. (142) Que l'on garde donc présent
à l'esprit le but catéchétique et
exhortatif de l'homélie. Il paraît opportun, à partir du
lectionnaire triennal, de proposer aux fidèles, avec discernement, des
homélies thématiques qui, tout au long de l'année liturgique, traiteront
les grands thèmes de la foi chrétienne, puisant à ce qui est proposé
avec autorité par le Magistére dans les quatre piliers du Catéchisme de
l'église catholique et dans le récent Abrégé: la profession de foi, la
célébration du mystère chrétien, la vie dans le Christ, la prière
chrétienne. (143)
Plus récemment, le pape
François consacre tout un sous-chapitre de son exhortation
apostolique Evangelii Gaudium (la
joie de l'Evangile) à l'homélie, et un autre à sa préparation !
Voici ce qu'il écrit au point 158 :
"Paul VI disait déjà
que les fidèles « attendent beaucoup de cette prédication et de fait en
reçoivent beaucoup de fruits, pourvu qu’elle soit simple,
claire, directe, adaptée ». La simplicité a à voir avec le
langage utilisé. Il doit être le langage que les destinataires
comprennent pour ne pas courir le risque de parler dans le vide. Il
arrive fréquemment que les prédicateurs se servent de paroles qu’ils ont
apprises durant leurs études et dans des milieux déterminés, mais qui ne
font pas partie du langage commun des personnes qui les écoutent. Ce
sont des paroles propres à la théologie ou à la catéchèse, dont la
signification n’est pas compréhensible pour la majorité des chrétiens.
Le plus grand risque pour un prédicateur est de s’habituer à son propre
langage et de penser que tous les autres l’utilisent et le comprennent
spontanément. Si l’on veut s’adapter au langage des autres pour pouvoir
les atteindre avec la Parole, on doit écouter beaucoup, il faut partager
la vie des gens et y prêter volontiers attention. La simplicité et la
clarté sont deux choses différentes. Le langage peut être très simple,
mais la prédication peut être peu claire. Elle peut devenir
incompréhensible à cause de son désordre, par manque de logique, ou
parce qu’elle traite en même temps différents thèmes. Par conséquent une
autre tâche nécessaire est de faire en sorte que la prédication ait une
unité thématique, un ordre clair et des liens entre les phrases, pour
que les personnes puissent suivre facilement le prédicateur et
recueillir la logique de ce qu’il dit." (La joie de l'Evangile, 158)
Ce
que
je peux en dire : Pour ma part, et en tenant
compte de tout ce qui est écrit plus haut, j'essaie d'être
particulièrement attentif à intégrer dans l'homélie tous les textes qui
viennent d'être lus, y compris le psaume. De quel droit passer sous
silence une partie de ce que l'Eglise nous propose ? Et qui suis-je pour
censurer ou omettre un élément de la liturgie ? J'essaie aussi, autant que
possible, de faire place dans l'homélie à un événement local, religieux ou
non. Le but est de faire entrer cet événement et ceux qui le vivent dans
la liturgie elle-même, et de montrer que ce que vivent les gens auxquels
je m'adresse est important pour l'Eglise, important aux yeux de Dieu, et
que la vie "laïque" n'est pas distincte de la vie "religieuse".
Pour autant, l'homélie n'est pas une tribune pour qu'un prédicateur puisse
y faire passer ses idées, ses opinions. Comme écrit plus haut, elle fait
partie intégrante de la liturgie. Elle n'est donc pas au service d'un
homme ou d'une opinion. Même si la personnalité du prédicateur, son
histoire, sa sensibilité, va inévitablement colorer le contenu de son
homélie, il est important de garder toujours en tête que "l'homélie a
pour fonction de favoriser une compréhension plus large et plus efficace
de la Parole de Dieu dans la vie des fidèles."
Pour
en savoir plus sur le Diaconat Permanent,
vous pouvez lire le dossier
réalisé par le diocèse de Nantes
Quelques éléments pour bâtir une homélie :
Sur
le fond :
Personnellement, je commence par lire tous les textes dans leur traduction
liturgique. On peut les trouver par exemple sur le site AELF
(Association Épiscopale Liturgique Francophone), ou dans la série de
livres "l'intelligence
des
Ecritures" de Marie-Noëlle Thabut, éditions Socéval. Cette série est
très riche pour bien situer le contexte de chacune des lectures du jour.
Je porte ensuite ces textes dans la prière, puis dans la méditation, et je
laisse passer quelques jours avant de commencer l'écriture proprement dite
de l'homélie.
On peut ensuite consulter les outils proposés par les revues liturgiques
telles que signes
d'aujourd'hui et les fiches
dominicales, qui proposent quelques pistes que l'on peut retenir ou
non. Citons également le site infocatho
qui propose des médiatations assez complètes de tous les textes du
jour. Il peut être enrichissant de le consulter.
Essayer de tenir compte des événements locaux ou d'actualité afin d'y
faire allusion, quand il est possible de trouver un lien assez crédible
avec les textes de la liturgie. Eviter toutefois que l'événement supplante
les textes liturgiques, ce n'est pas le but d'une homélie.
Sur
la forme :
- La durée de l'homélie doit permettre de ne pas laisser l'auditeur
décrocher. Il est pour cela nécesaire de se limiter à 7 ou 8 minutes
maximum, au-delà, il y a grand risque de lasser. Personnellement, lorsque
j'écris, j'essaie de rester aux alentours de 1200 mots.
- Il est bon d'être attentif aussi au style de discours : éviter le "vous"
me paraît être une règle absolue, préférer le "nous" ou le "je", surtout
lorsqu'il s'agit d'interpeller sur un comportement. Le "vous" pourrait
alors sonner comme un reproche, en désolidarisant l'orateur de ceux à qui
il s'adresse. Or, l'homélie n'est pas... un sermon !
- Il me semble également utile de veiller à structurer l'ensemble selon
l'habituel "introduction-développement-conclusion", avec une introduction
qui pose la problématique ou la question qui va être traitée ; le
développement de cette problématique ; une conclusion sur cette
problématique, qui peut avantageusement rester ouverte : il ne s'agit pas
de donner "la bonne réponse" mais d'éclairer et de susciter la réflexion.
- Lorsqu'on peut trouver une accroche dès le début, c'est toujours mieux,
mais ce n'est pas toujours facile ! De même pour la conclusion, qui peut
être terminée par une phrase facilement mémorisable, un peu comme un
slogan.
- S'astreindre à faire des phrases courtes. N'oublions pas que l'auditeur
n'a pas la possibilité de relire le début de la phrase si elle est trop
compliquée.
- Le message que l'on veut transmettre sera mieux retenu s'il est simple,
court et sans trop faire appel à des connaissances extérieures : éviter
les termes de "jargon catho" si on ne les explique pas.
Qu'est-ce
qu'un diacre permanent ?
(Pour en savoir plus sur le Diaconat Permanent, vous pouvez lire le dossier réalisé par le diocèse de Nantes)
Depuis
les origines, l'Eglise a su mettre
en place les ministères dont elle avait besoin :
• L'Evêque a la charge de l'évangélisation, de la communion et
de la sanctification des hommes,
• Le prêtre partage avec l'Evêque cette charge pastorale au niveau
d'une communauté plus restreinte,
• Le diacre est le signe du Christ-Serviteur : "Le Fils de
l'homme est venu, non pour être servi mais pour servir" (Mt 20,
28)
Ces trois ministères ont à vivre dans la complémentarité et
l'harmonie pour que soit rendue visible l'action de salut du
Ressuscité.
Le diaconat permanent a été restauré par le Concile Vatican II, à
la suite d'une réflexion sur les besoins de l'évangélisation et de
l'animation de l'Eglise.
On parle de diaconat permanent, car les hommes ordonnés pour cette charge ne sont pas appelés à devenir prêtres par la suite. Le plus souvent, ils sont mariés et pères de famille ; ils exercent également une profession dans la société.
Les
axes du ministère diaconal aujourd'hui sont :
•
le
service de la charité, notamment auprés des plus pauvres et de
tous ceux qui ne sont pas facilement rejoints par le message
d'amour et d'espérance apporté par Jésus,
• le
service de la Parole : témoignage dans le milieu de vie et
annonce plus explicite de la Bonne Nouvelle du Christ, par
l'homélie, la catéchèse, la préparation aux sacrements, etc.,
• le
service de la liturgie : le diacre assiste le prêtre,
proclame l 'Evangile, distribue la communion ; il
peut aussi présider la célébration du baptême, du mariage,
des funérailles.
Le
diacre permanent, " homme du seuil "
• Par
sa vie familiale, son activité professionnelle, son
insertion dans la vie sociale, associative et
éventuellement politique, le diacre est " en prise " avec
le monde d'aujourd'hui.
•
Par son ordination, il est pleinement partie-prenante de
la vie et de la mission de l'Eglise.
• Il
est alors bien placé pour dire à l'Eglise les attentes et
les besoins des hommes et femmes de notre temps ;
il peut aussi faire connaître à ceux et à celles
qu'il rencontre dans la société le message de l'Evangile
et la parole de l'Eglise, au-delà des clichés véhiculés
par les médias.
Deux
questions souvent
posées :
• le
diacre
va-t-il remplacer le prêtre ?
Les prêtres sont
irremplaçables : "Sans
eux, on ne peut parler d'Eglise"
(St Ignace d 'Antioche). Eux seuls peuvent célébrer l'Eucharistie,
"source et sommet de la vie
chrétienne" et exercent
véritablement une charge pastorale. Les diacres permanents peuvent
cependant aider les prêtres dans certaines tâches de leur
ministère.
• le
diacre
empêche-t-il les laïcs de prendre leur place ?
Il est
vrai que tous les baptisés sont appelés au service, à la suite du
Christ. Mais pour que tous puissent vivre cette dimension de leur
vie chrétienne, il est bon que certains soient ordonnés à cette
fonction, et deviennent signes de ce que tous doivent faire :
car le service n'est pas " facultatif ", il est essentiel !
A ce jour, 31 diacres permanents du Diocèse de Nantes ont contribué à alimenter ce site. Par ordre alphabétique : | |||
Philippe
ARRIVÉ Tony AUBERT Christophe BERTE Daniel BICHET Jean-Pierre BIRAUD Jean-Jacques BOURGOIS François BRONNEC Xavier BRUNIER Patrick CHAHLA Pierre COLAS François CORBINEAU Patrick DOUEZ Pierre FALALA Robert GRENIER Patrick JAVANAUD LoÏc LAÎNÉ Jean-Claude LE MAUFF Joël MACARIO Emmanuel MÉRIAUX Yves MICHONNEAU Jean-François NEAU Hubert PLOQUIN Pierre POITOU Gérald PRIVÉ Alain PRIN Olivier RABILLOUD André ROUL Grégoire ROUSSELEAU Guy ROUSSELEAU Fabrice TACONNET Dominique VORKAUFER |
Ajoutons à cette liste des diacres d'autres diocèses (par ordre d'arrivée) :
Depuis décembre 2010, des prêtres aussi nous proposent leurs homélies :
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Daniel BICHET,
diacre permanent du diocèse de Nantes. Je réside à Clisson (44) sur la paroisse Sainte Marie du Val de Sèvre. (visitez mon site personnel !) J'ai été ordonné par Monseigneur Georges SOUBRIER, évêque de Nantes (44), à l'occasion de la célébration du 25ème anniversaire de la premiére ordination diaconale dans le diocèse. Cette célébration eut lieu le 14 octobre 2006, en la cathédrale St Pierre-St Paul. Deux nouveaux diacres ont été ordonnés à cette occasion, Philippe ARRIVÉ et moi-même, portant à 38 le nombre de diacres permanents présents sur le diocèse à cette date. Depuis, le nombre n'a cessé d'augmenter. |
Nombre de diacres permanents dans le diocèse à ce jour : 73. Dernières ordinations diaconales par le samedi 13 avril 2024 : -
Thierry CIVEL,
paroisse Notre-Dame-de-la-paix-sur-Isac (HERIC) ; - Pierre POITOU, paroisse Saint-Matthieu-sur-Loire (SAINTE-LUCE-SUR-LOIRE); - Dominique RIAND, paroisse Sainte-Croix-en-Retz (SAINT-ETIENNE-DE-MER-MORTE) en la basilique
Saint-Donatien-Saint-Rogatien, NANTES
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merci à Michel HOUYOUX pour ses précieux conseils et pour le partage de son expérience.