Lectures
du jour de Noël : Is 52, 7-10 ; Ps
97, 1, 2-3ab, 3cd-4, 5-6 ; He 1, 1-6 ; Jn 1, 1-18
« Le Verbe s’est fait chair et Il a habité parmi nous. »
Le 25 décembre, nous célébrons la venue au monde de Jésus.
Les parents de Jésus n’ont trouvé qu’une étable pour lui donner
naissance…..
Terreur sur la république en décembre 2014 dans un certain pays : on ne veut plus de crèche.
Remarquez qu’il y a 2000 ans, beaucoup de portes se sont fermées pour accueillir Joseph et de Marie….
Nous sommes à des milliers de kilomètres de la France, dans une petite étable où l’on entend le chant des anges.
Marie, cette humble fille de Galilée, sa mère, priait en silence, dans son cœur
Joseph regarde son enfant : il sait que son bonheur est là. Dieu lui a
confié son plus précieux trésor. Oui « ….Et le verbe a prit chair et il
a habité parmi nous…. »
Les bergers regardent en silence ; ils contemplent sans se lasser ce bébé couché dans une mangeoire.
Comme il est beau ce bébé, et comment saisir le regard de ce
bébé, ce regard qui un jour se posera sur le jeune homme riche, sur les
apôtres, se lèvera vers le ciel avant de célébrer la première
eucharistie du monde.
On peut imaginer un dialogue entre Marie – Joseph et les bergers.
Un des bergers s’adressa à Marie :
- Je peux l’embrasser ?
- Oui, bien sûr..
- Comment il s’appelle ?
- Jésus est son nom.
- Et toi, comment t’appelles-tu ?
- Marie
- C’est ton fils ?
- Oui, c’est mon fils unique… Celui qui sauve.
Un autre berger parla au jeune homme qui semblait être le père du bébé.
- Et toi, comment tu t’appelles ?
- Moi c’est Joseph, je suis artisan, je travaille le bois.
- Il est à toi, cet enfant ?
- Il n’est pas à moi, Il est à nous tous.
- Alors Il est aussi aux bergers?
- Oui, Il est aussi à vous. Tu sais, c’est nous qui sommes à Lui…
- C’est Lui le Sauveur d’Israël ?
- Oui, dit
Joseph, le Sauveur d’Israël et de tous les hommes et de toute la
création.
Le dialogue des bergers avec Marie et Joseph, c’est exactement le
dialogue que nous avons lorsque nous allons voir un enfant qui vient de
naître.
Et comment ne pas être étonné, émerveillé, comme les
bergers, l’étonnement des pauvres. Ces personnages, tenus à l’écart,
parfois méprisés et c’est à eux, qu’en premier, Dieu révèle que « ….le
verbe (Jésus) (la Parole) à pris chair et qu’il a habité parmi
nous… ».
Ces bergers qui entrent en contact avec cet enfant.
Ils ne demandent rien, ils veulent faire connaissance afin de découvrir qui est cet enfant.
Et nous ? Sommes-nous parfois étonnés, émerveillés devant le
mystère, le mystère de Noël ? devant ce mystère de la joie, cette joie
profonde qui nous apporte paix et espérance. Comme les bergers, nous
sommes surement loin de connaître ce bébé, cet enfant qui va
révolutionner le monde.
Cet enfant, « ce verbe qui a pris chair », qui est devenu pour chacun et chacune d’entre nous un compagnon de route.
Aujourd’hui la liturgie nous invite à approfondir et à contempler ce que nous avons écouté dans l’Evangile selon saint Jean.
Aujourd’hui nous sommes invité à nouveau, à contempler le mystère
du Noël du Christ ; essayons de comprendre la signification profonde et
l'importance de cet instant pour notre vie d’enfant de Dieu.
En voyant cet enfant, « ….Lumière qui éclaire le monde… » soyons dans
la joie, communiquons aux autres la véritable joie de la naissance de
Jésus. La véritable joie de Noël.
Rendez-vous compte : « Le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous » (Jn 1,14a)
Pour ma part j’ai encore besoin et j’aurais toujours besoin de
réfléchir devant ce mystère. Je n’aurai pas assez de temps pour
comprendre ces mots.
Jean qui nous rapporte ces mots, a été témoin oculaire de la vie
Christ, les bergers eux aussi ont été témoins oculaires de la naissance
de Jésus.
Alors frères et sœurs, n’ayons pas peur de dire tout cela aux jeunes,
aux enfants. N’ayons pas peur de dire que Noël c’est un autre événement
que la profusion de cadeaux, cette profusion qui nous envahit. dans
notre société de consommation poussée à l’excès.
Apprenons aux enfants que NOEL veut dire « naissance » Que Jésus est
venu nous délivrer et que pour eux, les bergers….les mages…. pour nos
familles, pour nous c’est une espérance.
N’ayons pas peur de nous émerveiller devant tant d’Amour !
« J’aurais voulu pour la fête de Noël
cette année, que vous me laissiez rentrer dans votre vie. J’aurai
souhaité que vous vous rappeliez qu’il y a plus de 2000 ans de cela, je
suis venu au monde dans le but de donner ma vie pour vous et pour vous
sauver ...
Dites-le au plus grand nombre de
personnes que vous connaissez. Je vous en serai éternellement
reconnaissant. Je vous aime ! » Jésus.
Jean CARLES, diacre permanent
25 décembre 2014
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