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Saint Sacrement


Jésus nous attend dans le Saint Sacrement de son amour.

Nous nous trouvons face à Jésus Eucharistie, dans sa présence sacramentelle, c'est-à-dire voilée, mais réelle. Il est ici avec nous, à travers sa divinité, à travers son humanité, vrai Dieu et vrai homme.

C'est pourquoi nous nous approchons de lui avec le plus grand respect à travers l'adoration qui vient du plus profond de notre cœur et qui est l'expression de notre amour. Face à nous ne se trouve pas une chose, une hostie blanche, mais c'est lui, Dieu incarné dans sa présence sacramentelle, eucharistique mais vraie. Nous nous trouvons devant le Dieu incarné, devant Jésus de Nazareth, Premier-Né de toute créature. Tout a été créé par lui et pour lui” (Col 1, 15.17). Il connaît le cœur humain, et également notre cœur, à la perfection, mieux que nous-mêmes. En lui, Dieu nous aime avec un cœur humain.

 * Vrai Homme, comme nous le connaissons de l'histoire évangélique et du moment de l'annonciation et de la conception mystérieuse, depuis que la Vierge Marie lui a donné la vie au moment de son “fiat”, jusqu'à son ascension au ciel, lorsqu'il disparut aux yeux des apôtres et de la première communauté.
 
* Vrai Dieu.  Ce Dieu majestueux, infini, créateur du ciel et de la terre, des choses visibles et invisibles, des êtres vivants et non-vivants, des créatures douées de raison ou non, infiniment supérieur à nous, Dieu caché et pourtant si proche de nous.

Comment adorer ? Prenons deux exemples.

* Un paysan d'Ars venait régulièrement à l'église de son village; le curé l'ayant souvent vu devant le Tabernacle, lui demanda un jour, ce qu'il faisait ; le paysan lui répondit : “Je ne fais rien, je le regarde et lui me regarde”. Parfaite contemplation ! Laissons-nous regarder par Lui, et, en ce qui nous concerne, adorons-le avec notre cœur, une vague d'amour passera comme le courant entre Lui et nous.

* Le deuxième exemple nous est offert par le Pape Jean-Paul II lui-même, dans une confidence contenue dans l'Encyclique Ecclesia de Eucharistia, (n° 25) : “Il est bon de s'entretenir avec Lui et, penchés sur sa poitrine comme le disciple bien-aimé (Jn 13, 25), d'être touchés par l'amour infini de son coeur.

Frères et sœurs, la présence du Christ dans le Saint Sacrement continue après la messe dans les hosties consacrées et conservées dans le Tabernacle pour l'adoration et la communion aux malades. C'est le prolongement de l'Eucharistie dans la vie des baptisés, le prolongement du mystère de l'Incarnation, de la présence de Dieu avec nous. C'est ce qui faisait dire à saint Alphonse de Liguori que le culte de la présence eucharistique est la plus importante de toutes les dévotions chrétiennes après celle de la messe. Puisque Jésus nous aime infiniment, sa joie est sans limite quand nous venons passer une heure avec lui au sacrement de son amour.

PUISSIEZ-VOUS PASSER  CHAQUE SEMAINE UNE HEURE AVEC JÉSUS AU SAINT SACREMENT

Oui, Jésus “nous attend dans le Saint Sacrement de son amour”, d'où il s'adresse à chacun de nous ainsi : « N'avez vous pas eu la force de veiller une heure avec moi ? » (Mt 6, 40)

Vous pouvez passer cette heure, par exemple, avec votre livre de prière favori, en lisant la sainte Bible, en priant le chapelet, en parlant cœur à cœur avec Jésus comme avec un ami, ou, il se peut que vous soyez si fatigués et accablés que vous ne vouliez rien faire si ce n'est de vous asseoir, de vous reposer et de ressentir la douce paix qui provient du fait d'être en présence de Celui qui vous aime le plus, Jésus, présent dans le Très Saint Sacrement, qui vous dit “Venez à Moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et Moi je vous rafraîchirai.” (Mt 11,28)

Chacun peut participer car nous pouvons tous trouver au moins une heure par semaine pour  être avec Jésus. Et quelque soit l'heure que nous choisissons, elle apporte une grande joie au Cœur du Seigneur.

Chaque fois que nous venons participer à la messe, nous avons à offrir au Christ le meilleur de nous-mêmes et ce que nous possédons. En retour, Jésus nous confie le pain de vie qui nous lie à lui. Rien n'est plus fécond que l'amour, et  l'Eucharistie nous le rappelle sans cesse.

Amen.

Michel Houyoux, diacre permanent


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