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À PROPOS DE L'ENVIRONNEMENT...


 
            Frères et sœurs, pour nous les chrétiens, il y a beaucoup de problèmes de société qui nous  préoccupent et où nous sommes actifs. Depuis les débuts de l’Eglise, les chrétiens ont œuvré pour faire reculer les souffrances des hommes, pour venir en secours aux veuves, pour prendre soins des pauvres, pour soigner les malades et les handicapés, pour visiter les prisonniers, etc.
 
            Dans notre Eglise aujourd’hui, cette préoccupation  existe toujours, de nombreuses associations chrétiennes ont le soucis de secourir les personnes les plus fragiles pour leurs donner des conditions de vie digne et humaine, car nous avons cette conviction que chaque homme sur cette terre est pour nous un frère. Un frère qui doit avoir des conditions de vie correctes pour s’épanouir dignement.
 
            Par contre dans notre Eglise nous évoquons assez peu les soucis environnementaux. Pourtant les problèmes liés aux différentes pollutions engendrés par nos sociétés de consommations dégradent de façon très inquiétante les conditions de la vie des hommes d’aujourd’hui et encore plus des conditions de vie pour les générations futures.
            Personnellement, j’ai plusieurs raisons d’avoir le souci du respect de l’environnement :
 
            Dans la Bible, au livre de la genèse  (Gn 1, 9-31)  quand Dieu créa l’eau et la terre, toutes les plantes de la terre et tous les animaux, il est écrit : « Et Dieu vit que cela était bon. » Et quand Dieu  créa l’homme et la femme et qu’il acheva toute la création il est encore écrit: « Dieu vit tout ce qu’il avait fait : cela était très bon. »
            Dans les paraboles des évangiles, Jésus fait souvent allusion à la beauté de la création et à sa capacité de produire ce qui est bon pour l’homme.
 
            J’ai l’intime conviction que notre terre est un bon et beau cadeau que Dieu nous a fait pour vivre heureux et épanoui. Nous devons bien sur l’utiliser pour nous nourrir et pour nous procurer ce dont nous avons besoin. Mais chacun  de nos actes devrait être respectueux  de la création.
 
            Nous sommes six milliards d’hommes et nous devons avoir une conscience citoyenne pour que notre façon de vivre aujourd’hui ne compromette pas la vie dans de bonnes conditions  pour les générations qui nous suivent.
            Hors nous savons tous maintenant que nos façons de produire et de consommer sont irrespectueuses de la qualité de l’air, de l’eau, de la terre, de la nature et donc irrespectueuses de la qualité de la vie des hommes.
            Par contre ne baissons pas  les bras, il ne s’agit pas d’une fatalité. Si chacun de nous se sent concerné : «  à tous, nous pourrons  tout ! »
 
            Nous avons une autre raison de changer nos comportements, car actuellement les richesses ne sont pas partagées équitablement entre les pays du nord et du sud. Notre système économique mondial, si bien exploité par les multinationales et les gouvernements, engendre beaucoup de pauvreté, y compris dans nos pays.
 
            Si nous réfléchissons bien ensemble à ce problème crucial, si nous faisons des petits et des grands efforts collectifs et individuels la partie n’est pas perdue d’avance.
 
            J’ai envie de proposer quelques actes citoyens qui serait déjà une petite amélioration de notre impact sur l’environnement :  si nous avions moins de grosses voitures et si cet argent nous servait pour installer des chauffes eau solaire, nous économiserions de l’énergie et des euros. Si nous faisions moins de kilomètres en voiture, si nous utilisions plus les transports en commun, le covoiturage et les vélos, si nous consommions plus de produits locaux, ce serait encore de l’énergie d’économisée.
 
 Si nous vivions un peu plus la pauvreté évangélique, nous économiserions beaucoup d’objets superflus. Choisissons d’être et non de posséder.
Ne nous laissions pas influencer par les publicités qui nous font croire que c’est en consommant que l’on est heureux.
 
 Chacun de nous dans sa vie professionnelle peut aussi agir. Personnellement, dans ma vie d’agriculteur j’ai choisi l’agriculture biologique pour moins dégrader la nature et pour fournir un aliment meilleur pour la santé. J’ai également choisi de ne pas nourrir mon bétail avec des aliments provenant de très loin tel que le soja.
Il n’y a pas que l’agriculture qui est en jeu, ne jetons pas la pierre aux agriculteurs mais plutôt à tout un système.
            Ce sont tous les domaines de l’activité humaine qui sont en jeu, activités privées, publiques et professionnelles.
            Je n’ai ni le temps ce matin, ni la capacité de  donner toutes les solutions aux problèmes. C’est pourquoi j’ai bien dit qu’il nous faut d’abord être conscient des enjeux environnementaux et qu’il nous faut réfléchir avec d’autres au niveau local, national et mondial.
 
            Au niveau local, il existe déjà des groupes que nous pouvons rejoindre.
 
            Au niveau mondial, il va y avoir au mois de décembre la conférence de Copenhague sur le réchauffement climatique. D’ailleurs à ce sujet des associations chrétiennes se sont regroupées pour lancer une grande pétition en faveur d’un changement de politique.
 
Cette pétition je l’ai vu dans la revue chrétienne : « Le Pèlerin » du 3 octobre.
 
Je vous propose de la signer à la fin de la messe mais je désire d’abord vous la lire :

(Cliquez sur ce lien pour lire la pétition sur le site de Pèlerin Magazine)

Alain PRIN, diacre permanent


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