31 décembre 2013
Veillée de la St Sylvestre
(Dschang, Cameroun)
Chers frères et sœurs en Christ, joyeux noël et bonne année par anticipation
Nous sommes rassemblés dans cette chapelle pour clôturer l’année 2013
dans la prière et l’action de grâce. Nous voulons aussi manifester
notre désir d’être avec Dieu tout au long de la nouvelle année 2014 qui
arrive dans quelques minutes. L’Eucharistie que nous célébrons
maintenant est action de grâce et nourriture spirituelle. Action de
grâce à Dieu pour tous les bienfaits dont il nous a comblé tout au long
de l’année 2013. Action de grâce pour le souffle de vie que Dieu à
maintenu en nous sans aucun mérite de notre part. En effet, l’année
dernière, nous étions dans cette chapelle à pareil moment avec certains
de nos frères et sœurs qui aujourd’hui, ont quitté notre terre.
Sont-ils morts parce qu’ils étaient de plus grand pécheurs que nous ?
Certainement pas. Sommes-nous restés en vie parce que nous sommes mieux
qu’eux ? Absolument pas. Nous devons donc rendre sincèrement
grâce à Dieu en cette nuit pour la nouvelle année qu’il va nous donner
de voir. Cette Eucharistie que nous célébrons est aussi
nourriture spirituelle pour nous soutenir tout au long de l’année 2014.
Toute fin d’année est l’occasion de faire un bilan, c’est-à-dire de se
demander ce qu’a été l’année, ce que nous avons réussi à faire, ce que
nous n’avons pas réussi, nos échecs et si possible les causes de ces
échecs. La fin d’année est aussi l’occasion de prendre de nouvelles
résolutions pour l’année qui commence, afin qu’elle soit meilleure par
rapport à celle qui s’achève. En tant que baptisé, je devrais me
demander si j’ai été chrétien ou crétin tout au long de l’année 2013.
Nous avons eu la grâce de vivre pendant l’année 2013 l’année de la foi
décrétée par notre pape émérite Benoît XVI. Et nous nous étions fixés
quelques objectifs qui devaient témoigner concrètement de
l’affermissement de notre foi. En effet, en suivant les paroles de
Saint Jacques qui dit que la foi se montre à travers des œuvres
concrets, nous nous sommes fixé comme critères d’évaluation de l’année
de foi dans notre paroisse des éléments comme : Notre
comportement en famille et partout où nous nous trouvons Une vie de
prière familiale et personnelle Une vie de partage et de service
Notre manière de parler et d’agir à travers lesquelles transparaissent
la gentillesse, l’humilité, l’écoute, l’attention et le pardon.
Le soutien de notre Eglise à travers
Notre engagement dans les mouvements d’action catholique et les
communautés ecclésiales de base (CEB). La vitalité des mouvements et
CEB devait être le signe que nous avons grandi dans la foi, car une
paroisse qui ne croit pas ne s’engage pas. Les gens y cherchant leur
intérêt matériel sont très vite déçus et ne sont pas prêt à y sacrifier
de leur temps et de leurs énergies.
Notre générosité à l’endroit des besoins matériels de l’Eglise. Une
communauté paroissiale qui a la foi laisse entrevoir sa foi à travers
ses quêtes, ses contributions financières (DC, Fosep, la taille de sa
fête des récoltes), les services rendus à la communauté (nettoyage
permanent de la paroisse…). Une communauté qui ne croit pas donne
chichement à Dieu et se plaint même quand elle donne les miettes.
Il est donc question, dans l’évaluation de notre année 2013, que nous
puissions nous demander si nous avons amélioré notre vie de prière
aussi bien personnelle que communautaire et familiale ? Nous
sommes-nous concrètement engagés dans notre communauté
paroissiale ? Avons-nous déjà payé notre dernier de culte et notre fête
de récolte, ou devons-nous commencer une nouvelle année avec des dettes
?
La première lecture tirée de la première
lettre de Saint Jean que nous avons écouté donne à chacun de faire un
bilan de sa vie et de faire son option pour le futur. Saint Jean parle
de l’Anti-Christ qui doit venir et des anti-christs qui sont déjà là ;
Comme pour demander à chacun implicitement si tout au long de l’année
2013, il a été pour les autres l’anti-christ ou le partisan de la
vérité. Mais plus encore, Saint Jean veut nous mettre en garde contre
les faux prophètes qui essayent de nous détourner en ces temps.
Je nous propose de relire doucement cette première lecture. Voici le premier verset :
« Mes enfants, nous sommes à la dernière heure ». On dirait que saint
Jean nous rappelle que nous passons la dernière heure de 2013. Mais
sous l’expression dernière heure, nous pouvons juste interpréter le
désir de l’apôtre de faire comprendre l’importance du temps que nous
vivons. La dernière heure ou le dernier moment est toujours un temps
capital, le moment où nous devons mieux nous préparer pour l’échéance
future. Imaginons qu’on dise à un ministre qu’il est en train de passer
ses derniers moments à la tête de son ministère, ou quand on rappelle
au fonctionnaire qu’il passe déjà ses derniers moments dans sa
fonction, c’est une manière pour lui dire qu’il faut déjà préparer sa
retraite, qu’il faut songer à son futur, car désormais, tout ne sera
plus comme par le passé. Regardons un peu l’exemple du gérant
malhonnête de l’Evangile.(cf Lc 16, 1-8) Quant-il est mis au courant du
fait, qu’il ne devrait plus gérer les biens dans l’avenir, il prend de
nouvelles dispositions. En parlant donc de la dernière heure, saint
Jean nous invite à prendre notre vie et le temps que nous vivons au
sérieux. A tous ceux qui se reconnaissent comme ses enfants, l’apôtre
Jean tire la sonnette d’alarme : attention, danger « L’anti-christ doit
venir ; or il y’a dès maintenant beaucoup d’anti-christs »
Il y a ici comme une double mise en garde. On pourrait reformuler ce
verset en disant : mes petits enfants, attention à l’anti-Christ qui
doit venir en 2014 et soyez toujours vigilants et prudents vis-à-vis de
tous les anti-christs qui existent déjà.
Mais la question peut se poser de savoir qui est l’Anti-Christ. La
réponse nous vient toujours de la première lettre de Saint Jean, au
chapitre 2, verset 22 et 23. Celui qui nie que Jésus est le Christ,
voilà l’anti-christ. Au chapitre 4, il présente l’anti-christ comme le
prophète du mensonge. De là, nous pouvons dire que toute personne qui
dans ses actes et ses paroles fait écran au Christ, toute personne ou
tout groupe qui veut détourner les hommes du Christ ou qui nie dans son
enseignement la divinité du Christ, n’est rien d’autre que
l’anti-Christ. Saint Jean exhorte donc ses petits enfants à se garder
des adversaires du Christ, les négateurs de la vraie foi. Au moment où
Saint Jean écrit cette lettre, il y’a des prédicateurs qui ce sont
levés dans la communauté chrétienne et dont les enseignements
s’écartent dangereusement de la révélation chrétienne. Ils
n’identifient plus Jésus et le Messie (1Jn 2,22), rejettent
l’incarnation (1Jn 4,2 ; 2Jn7), ne se soucient plus du commandement de
l’amour fraternel (1Jn2.4,9). Nous pouvons dire à dessein que la lettre
de Saint Jean s’applique mieux à notre contexte où pilules des sectes
qui nient la divinité du Christ. Tout au long de l’année 2013, nous
avons eu à nous frotter à une multitude d’anti-christs, allant des
personnes aux institutions, en passant par des groupes sectaires. Des
personnes qui ont horreur de la vérité et qui œuvre de toute leur force
pour ériger le mensonge en loi universelle de la nature. Des personnes
qui de leur bouche professe le nom du Christ, mais qui dans les actes
le renonce. Des personnes qui le matin sont à l’Eglise et disent à
Jésus ‘’qu’il est leur tout’’, mais le soir se retrouvent chez les
marabouts et appellent ces derniers leurs sauveurs. Voilà autant des
personnes anti-christ que nous avons rencontré ou que nous avons été
tout au long de l’année 2013. Des institutions qui au nom de la
laïcité, votent des lois inhumaines pour faire écran au Christ :
légalisation de l’avortement, des unions homosexuelles etc. Des
groupuscules sectaires qui stipulent que Jésus n’est pas Seigneur,
qu’il n’est pas Dieu … Voilà autant d’institutions et des groupes
anti-Christ que nous avons déjà. Et Saint Jean nous met en garde que
l’Anti-Christ doit venir. Comme pour dire que les années futures feront
naître d’autres adversaires du Christ. De nouvelles sectes vont se
former avec de nouveaux gourous. Soyez tout simplement prudents.
Saint Jean dans son développement, répond à la question d’où vient les anti-Christs ?
Il dit tout simplement : « Ils sont sortis de chez nous, mais ils
n’étaient pas des nôtres. S’ils avaient étés des nôtres, ils seraient
restés avec nous » L’adversaire du Christ n’est pas toujours ou d’abord
un inconnu. C’est très souvent l’un des siens qui fini par le trahir.
C’est l’image de Judas. L’anti-christ est sorti de chez nous, c’est un
chrétien comme vous et moi qui fini par devenir crétin. L’anti-christ
est là, au milieu de nous. La caractéristique de l’anti-christ, c’est
qu’il est là, dans l’Eglise, sans accepter la doctrine de l’Eglise. Il
fait semblant d’être l’un des chrétiens, mais n’attend que l’occasion
favorable pour dépouiller l’Eglise et semer la division parmi les
chrétiens. L’anti-Christ est sorti de chez nous, dit Saint Jean. Ces
prêtres, ces religieuses, ces baptisés qui quittent l’Eglise pour
fonder leur groupuscules et enseigner ce qui les arrangent, voilà des
anti-christ qui sortent de chez nous.
En relevant que les anti-christs sont sortis de chez nous, Saint Jean
invite implicitement ses petits enfants à être prudents car, l’on
pourrait dire que le loup est dans la bergerie. Ainsi, notre modèle à
nous ne saurait être un homme comme nous. Dans notre relation avec
Dieu, nous ne saurons nous laisser décourager par qui que ce soit. Nous
devons avoir les yeux constamment fixés sur Jésus, et avec lui, nous
sommes convaincus que les anti-christs ne pourront rien contre nous.
La question pourra aussi se poser de savoir comment faire pour ne pas
devenir anti-Christ en 2014 ? La réponse réside tout simplement dans la
communion avec l’Eglise, communion avec son curé, son évêque et le
Saint Père. Toute personne qui s’écarte de la communion ecclésiale
devient de ce fait d’une certaine manière anti-christ. L’orgueil
est l’élément central constitutif de l’anti-christ. En effet,
c’est l’orgueil qui nous donne de nous ranger dans le parti du malin
qui a pour principale devise : ‘’non serviam’’ (je ne servirai pas le
Seigneur). L’orgueil nous donne de nous fermer à la Parole de Dieu et
de ne plus reconnaître notre place dans l’Eglise. C’est l’orgueil qui
nous donne d’être contestataire en tout temps et en tout lieu.
L’orgueil sème la division, les tensions et les guerres inutiles.
L’orgueil est la racine de tous nos maux et le moyen efficace
qu’utilise le démon pour se faire des adeptes, des antis-christ.
Et Saint Jean de nous rassurer : « Quant à vous, celui qui est saint
vous a consacrés par l’onction, et ainsi vous avez la connaissance… la
vérité ne produit aucun mensonge » la meilleure arme pour lutter contre
les adversaires du Christ, c’est de vivre nos engagements baptismaux.
Telle est le sens de la consécration par l’onction reçu du Christ
lui-même que mentionne Saint Jean. Celui qui est saint vous a consacrés
par l’onction. Nous avons là le symbole de la vie sacramentelle. Les
sacrements, vécus dans la simplicité et la vérité, sont des puissantes
armes contre les adversaires du Christ. Signalons en passant que même
si les sacrements agissent ‘’ex opera’’ c’est-à-dire d’eux-mêmes,
il faudrait une certaine sainteté de vie pour pouvoir bénéficier de
toutes les grâces de ces sacrements. Recevoir les sacrements en menant
consciemment une vie de désodée ne nous procure pas la grâce divine
escomptée. Saint Paul lui-même nous met en garde en soulignant
que quiconque mange indignement le corps du Seigneur, mange sa propre
condamnation (cf 1Co11, 23ss). Ainsi la vérité de vie dans le vécu des
sacrements nous donne de tenir en face des anti-christ.
La connaissance dont parle Saint Jean quant à elle, fait allusion à la
rectitude doctrinale. Ainsi, celui qui vit intensément les sacrements
et qui mène une vie sans mensonge ne saurait être copté par les
anti-christs et ne saurait devenir lui-même anti-Christ.
Les textes de ce jour tombent à dessein. Tandis que la première lecture
nous parle de la dernière heure, l’évangile quant à lui nous transporte
au commencement. Au commencement était le verbe, et le verbe était avec
Dieu, et le verbe était Dieu. Le Verbe de Dieu était « au commencement
», c’est-à-dire depuis toujours. Ce passage de l’Evangile nous rappelle
que Dieu est au commencement. L’homme vient donc de Dieu. Il n’est pas
le principe de sa propre existence, il ne s’est pas donné la vie. Et de
même qu’il n’est pas le principe de sa vie, il n’en est pas non plus la
fin. Dieu et l’alpha et l’omega de toute chose. Ainsi, il est juste et
bon que nous puissions commencer une année et l’achevée en Dieu. Une
vie qui ne tire pas sa source en Dieu et ne tend pas vers lui, n’est
pas une vie pleine.
« Et le Verbe s’est fait chair ».: quel impact a cette réalité
sur ma vie ? Est-ce que la foi en un Dieu qui est proche, qui est avec
moi et m’accompagne, remplit mon cœur de sécurité, de joie, d’abandon ?
Le verbe s’est Chair, c’est-à-dire Dieu est devenu homme pour cheminer
avec nous (Dieu avec nous). Désormais, nous n’avons donc plus rien à
crainte. En effet, si le Seigneur est pour nous et avec nous, qui
pourra nous séparer de son amour ? qui pourra nous terrasser ?
Personne. Redisions avec confiance tout au long de l’année 2014, Avec
le Christ, je n’ai plus peur.
« Nous avons reçu grâce après grâce ». Saint Jean, profondément
marqué par son expérience du Christ, se rend compte de ce qu’il en a
reçu. Prendre un instant pour se souvenir des grâces qui jalonnent
notre vie, c’est nous mettre à l’écoute de Dieu, c’est percevoir son
amour pour chacun d’entre nous. En contemplant l’action de Dieu dans
notre vie en cette année qui s’achève, trois attitudes naissent en nous
: une action de grâce pour les merveilles dont Dieu nous a faits les
témoins, une demande sincère de pardon pour nos péchés et notre
médiocrité, une profonde décision de rendre plus vivante notre foi en
Jésus Christ l’année prochaine.
Que chacun fasse sienne cette prière : Mon Dieu, je remets entre tes
mains cette année qui s’achève et cette année qui commence. Je suis en
chemin vers Toi, et au long des étapes de cette vie je Te renouvelle
mon amour. Ne permets pas que je m’arrête de marcher, que je me
décourage ou que je pense être déjà arrivé. Aide-moi pour que chaque
jour soit un petit pas vers Toi.
Permettez-moi, pour finir cette exhortation, de vous redonner les
indications pour la fin et le début d’année, tel que je l’ai fait
l’année dernière à la même occasion que celle-ci.
Indications pour la fin d’année : bien finir
Un « charpentier » était prêt à prendre sa retraite et en informa son patron.
Il lui communiqua son désir d’abandonner son travail de « constructeur
des maisons » et adopter un style de vie plus reposant avec sa femme et
jouir de sa famille. C’est sûr que son plein salaire lui manquerait,
mais il avait vraiment besoin de se reposer. Le chef était triste de
perdre un si bon travailleur. Il lui demanda une faveur personnelle :
Construire une dernière maison avant de le quitter.
Le charpentier acquiesça, mais on sentait que son cœur n’y était plus.
Il fit un travail médiocre avec des matériaux aussi médiocres. Bref,
une triste façon de terminer une carrière par ailleurs louable.
A la fin du travail, le chef est venu inspecter la maison et remis les
clés au charpentier en disant : « C’est ta maison. C’est le cadeau
final que je voulais t’offrir. » Le charpentier fut étonné et s’écria :
« Quel dommage, si j’avais su que c’était ma maison, je l’aurais fait
autrement ! »
C’est ainsi que nous construisons nos vies jour après jour, mais bien
souvent sans y mettre le meilleur de nous-mêmes. Puis nous nous
apercevons avec étonnement que nous devons habiter la maison que nous
construisons ! S’il était possible de recommencer nous le ferions
autrement. Mais le passé est passé !
Tu es le charpentier de ta vie. Chaque jour tu enfonces un clou, tu
enlèves un mur… Ta vie, c’est ta maison. Ton attitude et tes choix
d’aujourd’hui bâtissent la maison de ton avenir.
Quelques indications pour la nouvelle année
Pour devenir encore plus ravissant(e) : nos spécialistes ont testé et
sélectionné pour vous les meilleurs produits de beauté sur le marché.
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traitement excellent pour nourrir les lèvres desséchées par la
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visage surtout entre 05h45 et 06h15 sur le chemin de la messe.
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Pour avoir la peau nette à l’intérieur comme à l’extérieur : nous
vous conseillons la confession régulière.
Utiliser et marcher avec ‘’sa croix et son chapelet’’
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Un grand produit amincissant et enrichissant : le jeûne.
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Demeurer avec quelqu’une qui nous caresse à tout moment : la Sainte Vierge Marie.
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Abbé Alain KENFO TAHABA
Curé de la paroisse Saint Boniface de Ngui
Dschang Cameroun
DIOCESE DE BAFOUSSAM
DOYENNE DE DSCHANG
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