Mt 6, 19-23
Temps Ordinaire
Semaine 11Jeudi 17 juin 2021
Année impaire
Chers amis,
En remettant la Loi à Moïse au Sinaï, Dieu lui dit aussi : « Je mets
aujourd’hui devant toi ou bien la vie et le bonheur, ou bien la mort et
le malheur. »
Depuis toujours ce que Dieu veut pour nous c’est la vie, le bonheur et la paix.
Aujourd’hui, la Parole de Jésus nous éclaire sur notre rapport au monde
: rapport à nos biens matériels et éclairage de notre regard sur le
monde qui nous entoure.
Chaque jour, nous recevons des messages nous expliquant que ceci est
essentiel et cela indispensable ! Comment, vous n’avez pas le dernier
truc à la mode ?
Si notre vie est pleine d’inquiétude pour ce qui est éphémère, nous aurons du mal à trouver de la place pour l’indispensable.
Vous connaissez peut-être cette histoire qui parle de nos agendas et de notre façon de le remplir, de notre gestion du temps.
Un jour, un vieux professeur est engagé pour faire une intervention sur
la gestion du temps à l'occasion d'un colloque international réunissant
les plus brillants cerveaux d'entreprises du monde entier.
Le vieux professeur, leur annonça : " Nous allons faire une expérience
". Silence d'étonnement et de curiosité.
De son cartable, il sort un bocal puis, avec un geste lent, il place à
l'intérieur, un par un, des cailloux gros comme des balles de tennis.
Quand le bocal est plein de cailloux, il se tourne vers sa nombreuse
assistance et demanda : " Le bocal est-il plein ? "
Tous répondent sans hésitation : " Oui " et il ajouta " Vraiment ? "
Alors, il replonge vers son cartable en cuir pour en extraire un sac de
gravier qu'il verse dans le bocal jusqu'à ras bord. Et il demande à
nouveau : " Le bocal est-il plein ? "
Cette fois, la brillante assemblée ayant compris le sens de la
démonstration répond : " Probablement que non ! " et il ajoute : " Bien
! ".
Puis, il y sort de son cartable en cuir un sac de sable qu'il vide pour
remplir le bocal et demande : " Le bocal est-il plein ? ". " Non "
répondent en cœur tous les participants.
" Bien ! " dit le vieux professeur avec un brin de malice. Il saisit
alors la carafe d'eau posée sur la table de conférence et il verse
l'eau jusqu'à ras bord du goulot dans le bocal.
Un des assistants lui dit :Vous venez de nous démontrer que, même si
notre emploi du temps parait déjà très plein, nous pouvons encore
essayer de le remplir encore, comme avec le gravier, le sable et l'eau
".
Notre vieux professeur se contenta de dire : " Ce n'est pas ce que j'ai
voulu démontrer. " Ce que j'ai voulu vous démontrer, c'est que, si je
n'avais pas placé les gros cailloux d'abord, jamais je n'aurais pu tous
les mettre dans le bocal ".
Et bien je vous propose d’adapter cette histoire à la manière dont nous
envisageons notre vie : les choses importantes et aussi celles qui le
sont moins : la famille, le travail, les loisirs, le confort matériel,
Dieu !
Si nous choisissons le plus important d’abord, il restera encore de la
place pour le reste. Et je vais plus loin. Si le bocal se renverse, les
choses futiles vont s’échapper et seul ce qui compte vraiment ne sera
pas perdu.
Alors en route et bonne journée à chacun !
Philippe ARRIVÉ, diacre permanent
Commentaire diffusé sur Fidélité, radio chrétienne de Nantes.
retour vers l'accueilretour vers l'index des commentaires