Mt 24, 37-44
Avent
1ère semaineDimanche 28 novembre 2010 Année ALes
lectures bibliques de ce dimanche nous invitent à ne pas sombrer dans
l’oubli : l’oubli de nos proches et de notre entourage (lecture du
livre d’Isaïe, Is 2, 1-5), l’oubli du jour de notre salut (lecture de
l’Épître aux Romains, Rm 13, 11-14a), l’oubli de l’avènement du
Seigneur et de l’amour qu’il nous apporte (lecture de l’Évangile, Mt
24, 37-44). Dans son Évangile selon saint Matthieu, Jésus enseigne à
ses disciples et donc à nous tous l’importance de ne pas s’endormir ou
se laisser engloutir par les multiples désirs superficiels que sont la
débauche, la beuverie, la dispute, la jalousie. Le Christ n’hésite pas
même à citer le mariage !
L’instant de l’avènement du Fils de
l’homme est inconnu de tous, c’est pourquoi nous devons veiller, nous
tenir prêt à accueillir le Verbe incarné. La couleur liturgique
violette de ce temps de l’avent marque un temps de réflexion, de
retraite, d’interiorisation. Mettons-nous à l’unisson de la nature qui
elle aussi entre dans une retraite spirituelle. Le père Joseph-Marie
membre de la communauté catholique du diocèse de l’Hérault Famille de
saint Joseph, exprime magnifiquement cette idée :
“ L’automne,
et bientôt l’hiver, étendent leur manteau de brouillard et de bruines
sur la terre. Les arbres se sont dépouillés de leurs feuilles ; la sève
se retire des branches : la nature s’intériorise, se recueille. Le
chant des oiseaux se fait plus discret comme pour ne pas interrompre le
silence de la nuit qui se prolonge. Tout nous porte à entrer nous aussi
en retraite, comme nous y invite le temps liturgique de l’avent. Le mot
retraite est à prendre au sens étymologique : il s’agit de nous retirer
autant que faire se peut de l’éparpillement dans nos activités
débordantes, pour nous tourner vers l’intérieur, et nous mettre à
l’écoute du silence. ”
David-Marie GESTALDER, catéchumène.
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