Mc 1, 29-39
Temps Ordinaire
Semaine 2
Mercredi 11 janvier 2017
Année impaire
« Tout le monde te cherche » disent les disciples à Jésus. Aujourd’hui, cette affirmation pourrait paraître décalée : est-ce que vraiment, tout le monde cherche Jésus ? ce n’est pas l’impression que nous donne l’ensemble des médias en tout cas. On pourrait même se dire : « ah ! si seulement c’était vrai, si tout le monde cherchait Jésus ! » Pourtant, en méditant cette phrase, je trouve qu’elle va bien avec notre époque. Nos contemporains, nous-mêmes, sommes en recherche. Si nous sommes chrétiens, nous disons que c’est Jésus que nous recherchons. Tandis que toute cette foule de gens qui ne le connaissent pas, ils n’ont pas de nom à mettre sur le but de leur recherche. Mais finalement, ce qu’ils cherchent, c’est bien ce que Jésus nous promet. Cette quête du bonheur qui habite chacun de nous, Jésus nous en montre le chemin. « Jésus est le chemin, qui nous mène droit vers le père » dit un chant de l’Emmanuel. Jésus, par sa vie, par ses actes, nous montre l’exemple. Observons justement son attitude dans ce passage d’aujourd’hui :
Au petit matin, Jésus se lève bien avant l’aube et s’en va à l’écart pour prier. Jésus vient de passer une journée bien remplie, nous venons de l’entendre, pendant laquelle il a rencontré de nombreuses personnes, et opéré de multiples guérisons. Il a beaucoup donné. Il s’est beaucoup donné. Il prend un peu de distance pour recharger ses batteries, directement à la source, vers son Père, par la prière. Cette attitude de Jésus est à méditer. C’est un exemple pour nos propres vies. Nos activités de la journée, parfois, s’enchaînent à un rythme effréné. Et nous nous donnons, nous sommes dans l’action, parfois peut-être dans l’activisme. Ressentons-nous nous aussi, comme Jésus, ce besoin de nous arrêter, de nous retirer, de nous ressourcer ? Quitte à nous lever bien avant l’aube, à prendre sur notre temps de sommeil, ou sur notre temps de loisir ? Si Jésus lui-même, qui pourtant est Dieu, ressent ce besoin de recevoir la force auprès de son Père, qui sommes-nous pour prétendre nous en passer ? Oui, arrêtons-nous un instant, de temps en temps. Mettons-nous à l’écart, dans un endroit désert, pour nous permettre de ne pas oublier le sens de notre action, de nos activités. Venons chercher auprès de notre Père l’énergie nécessaire à notre engagement auprès des autres. Ainsi nous pourrons être nous aussi des missionnaires auprès de ceux que nous côtoyons, que nous rencontrons. Aidons nos contemporains qui ne connaissent pas Jésus à trouver le chemin. Puis ensuite, fortifiés par l’Esprit, comme notre Maître, « allons ailleurs, dans les villages voisins - le pape François dirait : « aux périphéries » - afin que là aussi nous proclamions l’évangile ; car c’est pour cela que nous sommes sortis ».
Daniel Bichet, diacre permanent
Commentaire radiophonique enregistré pour Fidélité, Nantes.
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Semaine 2
Mercredi 11 janvier 2017
Année impaire
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« Tout le monde te cherche » disent les disciples à Jésus. Aujourd’hui, cette affirmation pourrait paraître décalée : est-ce que vraiment, tout le monde cherche Jésus ? ce n’est pas l’impression que nous donne l’ensemble des médias en tout cas. On pourrait même se dire : « ah ! si seulement c’était vrai, si tout le monde cherchait Jésus ! » Pourtant, en méditant cette phrase, je trouve qu’elle va bien avec notre époque. Nos contemporains, nous-mêmes, sommes en recherche. Si nous sommes chrétiens, nous disons que c’est Jésus que nous recherchons. Tandis que toute cette foule de gens qui ne le connaissent pas, ils n’ont pas de nom à mettre sur le but de leur recherche. Mais finalement, ce qu’ils cherchent, c’est bien ce que Jésus nous promet. Cette quête du bonheur qui habite chacun de nous, Jésus nous en montre le chemin. « Jésus est le chemin, qui nous mène droit vers le père » dit un chant de l’Emmanuel. Jésus, par sa vie, par ses actes, nous montre l’exemple. Observons justement son attitude dans ce passage d’aujourd’hui :
Au petit matin, Jésus se lève bien avant l’aube et s’en va à l’écart pour prier. Jésus vient de passer une journée bien remplie, nous venons de l’entendre, pendant laquelle il a rencontré de nombreuses personnes, et opéré de multiples guérisons. Il a beaucoup donné. Il s’est beaucoup donné. Il prend un peu de distance pour recharger ses batteries, directement à la source, vers son Père, par la prière. Cette attitude de Jésus est à méditer. C’est un exemple pour nos propres vies. Nos activités de la journée, parfois, s’enchaînent à un rythme effréné. Et nous nous donnons, nous sommes dans l’action, parfois peut-être dans l’activisme. Ressentons-nous nous aussi, comme Jésus, ce besoin de nous arrêter, de nous retirer, de nous ressourcer ? Quitte à nous lever bien avant l’aube, à prendre sur notre temps de sommeil, ou sur notre temps de loisir ? Si Jésus lui-même, qui pourtant est Dieu, ressent ce besoin de recevoir la force auprès de son Père, qui sommes-nous pour prétendre nous en passer ? Oui, arrêtons-nous un instant, de temps en temps. Mettons-nous à l’écart, dans un endroit désert, pour nous permettre de ne pas oublier le sens de notre action, de nos activités. Venons chercher auprès de notre Père l’énergie nécessaire à notre engagement auprès des autres. Ainsi nous pourrons être nous aussi des missionnaires auprès de ceux que nous côtoyons, que nous rencontrons. Aidons nos contemporains qui ne connaissent pas Jésus à trouver le chemin. Puis ensuite, fortifiés par l’Esprit, comme notre Maître, « allons ailleurs, dans les villages voisins - le pape François dirait : « aux périphéries » - afin que là aussi nous proclamions l’évangile ; car c’est pour cela que nous sommes sortis ».
Daniel Bichet, diacre permanent
Commentaire radiophonique enregistré pour Fidélité, Nantes.
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