Dans ce passage d’évangile, trois seulement sont nommées : Marie-Madeleine, bien-sûr, mais aussi une certaine Jeanne, et une autre encore, appelée Suzanne. J’avoue qu’avant de lire ce passage pour préparer cette méditation, j’aurais été incapable de répondre.
Et elles ne sont pas seulement trois. L’évangile nous dit « Suzanne et beaucoup d’autres ». Pas seulement « quelques autres », mais « beaucoup d’autres » !
L’histoire a retenu les noms des douze compagnons de Jésus,
[tiens au fait, saurions-nous aussi les nommer ?
L’histoire, disais-je, a retenu les noms des douze compagnons de Jésus, certainement pour des raisons culturelles. Mais on voit à plusieurs endroits dans l’évangile qu’il y avait aussi des femmes, et en grand nombre, dont le rôle semblait être le soutien logistique, l’intendance, la gestion du quotidien, et aussi - et surtout - le soutien financier. Car parmi elles se trouvent des femmes fortunées, qui ont d’importantes ressources.
Je vous propose de méditer aujourd’hui sur ces femmes, souvent inconnues, mais dont la présence aux côtés de Jésus était indispensable, et qui ont permis à Jésus et à toute sont équipe de vivre, de se déplacer, d’évangéliser, de durer. Et finalement de traverser les siècles pour que l’Évangile parvienne jusqu’à nous.
Ayons une pensée pour elles ; une pensée pleine de reconnaissance ; et avec elles, prions le Seigneur pour le remercier de nous avoir fait connaître sa tendresse, son amour, sa miséricorde.
Amen !
Daniel BICHET, diacre permanent
EHPAD
Le Bon Vieux Temps, GORGES
20 septembre 2024