Commentaire d'évangile

Évangile selon St Luc
Lc 20, 27-38

Temps Ordinaire
32ème semaine,

Dimanche 7 novembre 2010
Année C


Le récit des sept frères martyrs de la première lecture (2 M 7, 1-2.9-14) est un exemple grandiose de l’espérance et de la foi en la résurrection conférant l’immortalité. Malgré les atroces souffrances que le roi Antiochus fait subir aux frères, ces derniers expriment l’un après l’autre leur détermination à demeurer parfaitement fidèles à la Loi de Dieu. Le roi lui-même se trouve inéluctablement stupéfait par leur courage (2 M 7, 12). La foi inébranlable d’un être humain imprégné de sagesse peut faire trembler la montagne de l’incrédulité.

Dans la deuxième lecture, saint Paul exhorte ses frères Thessaloniciens à persévérer dans la foi et le réconfort du Seigneur Jésus Christ qui est pur amour et joyeuse espérance (2 Th 2, 16). Pour analyser les Paroles de Jésus dans l’Évangile selon saint Luc, que les époux ne s’inquiètent pas : tout ce qu’il y aura eu d’amour authentique au long de notre vie mortelle sera non seulement conservé mais transfiguré. Les époux connaîtront Dieu dans le feu de l’amour qui les unira pleinement l’un à l’autre dans une étreinte éternelle. Le mariage ne se termine pas avec la mort, mais il est transfiguré, il devient pleinement spirituel. Notre Seigneur lui enlève les limites de la vie terrestre. De même, les liens affectifs entre parents et enfants ou entre amis ne peuvent pas tomber dans l’oubli.

Somme toutes, la seule chose pertinente que nous puissions dire sur cette autre vie qui nous attend et qui est déjà mystérieusement commencée, c’est qu’elle sera filiale : “ Ils sont fils de Dieu ” nous dit Jésus (Lc 20, 36). Pour Jésus il est certain que ces quelques mots disent tout, car pour lui il n’y a pas de plus grand bonheur que celui-là : être fils du Père éternel, partageant sa propre vie en plénitude.

Si nous n’avons pas à résister à des bourreaux comme l’ont fait les sept frères martyrs (première lecture), nous devons cependant vigoureusement combattre la tentation du découragement, du doute et de la lassitude d’âme.


David-Marie GESTALDER, catéchumène.

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