Lc 2, 1-14
Avent
4ème semaineVendredi 24 décembre 2010, veillée de NoëlAnnée AL’évangile
de cette joyeuse veillée de Noël (Noël vient du latin natalis
signifiant relatif à la naissance) met le projecteur sur l’étonnante
simplicité historique de la naissance de Jésus (Lc 2, 1-5). Nous sommes
en présence de paroles ordinaires pour décrire l’événement majeur de
toute l’histoire du monde : la venue sur Terre de Dieu, son incarnation
engendrée par le mystère de l’Esprit Saint.
L’évangéliste saint
Jean révèle l’importance et la portée spirituelles d’un tel événement
en nous décrivant la scène de louange chantée par une troupe d’anges.
C’est l’institution du célèbre cantique Gloria “ Gloire à Dieu au plus
haut des cieux, et paix sur la Terre aux hommes qu’Il aime. ” (Lc 2,
14).
Ce beau récit de la Nativité fait pleinement jaillir
l’infinitude de Dieu. En effet, Dieu est à la fois le Très-Haut, le
Prince de la Paix, le Dieu fort (première lecture : Is 9, 5), mais Il
est également très proche de nous par son incarnation, signe de
fragilité, de soumission, d’humilité. La nature à la fois infiniment
grande et infiniment petite de Dieu est irréfutable.
Noël est la
plus authentique manifestation de l’amour que Dieu a pour chacun de
nous. Tout au long de sa vie terrestre, Jésus va répandre sans retenue
ses dons de bonté, de miséricorde et d’amour. L’Apôtre saint Paul
l’écrit lui-même dans son Épître à Tite : “ … Dieu, notre Sauveur, a
manifesté sa bonté et sa tendresse pour les hommes. ” (Tt 3, 4).
L’adorable petit Enfant de Bethléem nous fait découvrir à quel point le
Seigneur nous aime et à quel point sa bonté se manifeste à chacun de
nous. Le Père éternel nous a non seulement créés à son image (Gn 1,
27), mais Il a fait de nous des fils en nous attirant à Lui lors de son
incarnation en la personne de Jésus.
Cette merveilleuse action
d’abaissement du Seigneur à notre égard doit nous inciter à répondre à
l’appel du mystère de Noël déposé dans nos mains afin de répandre
autour de nous notre bonne volonté de sagesse, d’abandon, de confiance
et ouvrir notre cœur envers Jésus Christ le Conseiller (première
lecture : Is 9, 5) et le Sauveur (deuxième lecture : Tt 2, 13).
David-Marie GESTALDER, catéchumène.
retour vers l'accueilretour vers l'index des commentaires