Jn 5, 31-47Carême
4ème semainejeudi 7 avril 2011 Année AL’Évangile
de ce jour est la suite du discours de Jésus sur son œuvre qui est le
reflet de celle de son Père, de notre Père. Face à l’obstination des
Juifs refusant toute forme de reconnaissance des accomplissements du
Fils de l’homme, Jésus vient à nous pour nous révéler en quoi il est la
clé de voûte de l’Écriture. Il nous parle de Jean-Baptiste ayant rendu
témoignage à la vérité en évoquant l’Agneau de Dieu (Jn 5, 33). Très
vite, le Christ nous remet sur le bon chemin pastoral avec des paroles
directes et percutantes : “ Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand
que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m’a données à
accomplir ; ces œuvres, je les fais, et elles témoignent que le Père
m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé, c’est lui qui m’a rendu
témoignage. Vous n’avez jamais écouté sa voix, vous n’avez jamais vu sa
face, et sa parole ne demeure pas en vous, puisque vous ne croyez pas
en moi, l’envoyé du Père. ” (Jn 5, 36-38).
À quoi cela sert-il de lire et de se conformer à l’Écriture et à la Loi
de Moïse en espérant y trouver l’immortalité si l’on ne voit pas le
témoignage qu’elles rendent à l’Incarnation de celui qui s’est fait
chair pour nous sauver ? (Jn 5, 39-40).
Avec toute sa gloire et son intelligence héritée du Père, Jésus renvoie
très habilement les Juifs à leur propre croyance quelque peu détournée
: “ Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns
des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique !
” (Jn 5, 44). Les trois derniers versets (Jn 5, 45-47) sont
particulièrement révélateurs de la prophétie de l’Ancien Testament
ainsi que de la confiance et de la foi que tout être humain en
recherche de la Vérité peut mettre en Jésus Christ qui connaît
parfaitement la sincérité de nos cœurs (Jn 5, 41-42).
David-Marie GESTALDER, catéchumène.
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