Ep 3, 2-3a. 5-6
Epiphanie
(2ème lecture)
Dimanche 2 janvier 2011Année AArrêtons-nous
ce matin sur la deuxième lecture, les belles paroles de l’apôtre saint
Paul s’adressant au peuple d’Éphèse (ville actuelle de Selçuk en
Turquie) : “ Frères, vous avez appris en quoi consiste la grâce que
Dieu m’a donnée pour vous : par révélation, Il m’a fait connaître le
mystère du Christ. Ce mystère, Il ne l’avait pas fait connaître aux
hommes des générations passées, comme Il l’a révélé maintenant par
l’Esprit à ses saints Apôtres et à ses prophètes. Ce mystère, c’est que
les païens sont associés au même héritage, au même corps, au partage de
la même promesse, dans le Christ Jésus, par l’annonce de l’Évangile. ”
(Ep 3, 2-3a.5-6).
L’universalité de l’appel au Salut se révèle
pleinement à nous comme elle s’est révélée à saint Paul par la grâce de
Dieu. Le refrain du psaume de ce jour le dit également : “ Parmi toutes
les nations, Seigneur, on connaîtra ton Salut. ” La révélation et la
compréhension du mystère du Christ ne sont pas réservés aux seuls
disciples. C’est une mondialisation spirituelle qui doit s’accomplir.
Saint Paul donne aux païens les mêmes droits qu’aux apôtres de Jésus :
être associés au même héritage spirituel. L’illustre prophète Isaïe
décrit des nations païennes s’avançant vers la lumière de Jérusalem et
la gloire du Seigneur (première lecture, Is 60, 1).
L’annonce de
l’Évangile dont parle saint Paul (Ep 3, 6) est l’étoile qui nous guide,
non pas géographiquement vers Bethléem, mais vers la promesse et
l’héritage spirituel du Christ.
David-Marie GESTALDER, catéchumène.
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