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1er dimanche de l'Avent

Jr 33, 14-16 / 1Th 3, 12-4, 2

        Ce dimanche marque le début du Temps de l’Avent, un temps qui, pour l’Eglise catholique, désigne le temps de préparation à la fête de Noël, un temps liturgique de 4 semaines qui permet aux chrétiens de se préparer à la venue du Christ.

        Dans notre paroisse, ce 1er dimanche de l’Avent est aussi l’occasion d’accueillir les enfants qui se prépareront tout au long de leur année scolaire à la première communion. Pendant leur parcours de préparation, avec leurs parents, les enfants sont aussi accompagnés d’un compagnon d’Emmaüs. Cette personne est pour eux comme un parrain ou une marraine quelqu’un qui se tient près de chacun, comme le bâton du pèlerin qui aide à mieux cheminer.

        Avec ce compagnon donc, les enfants vont emprunter un chemin nouveau, un chemin plein de promesses. Accueillons-les avec bienveillance.

        Dans la première lecture de ce dimanche, nous avons pu entendre le prophète Jérémie évoquer la venue proche du Messie, ce messie choisi par Dieu tel qu’annoncé dans l’Ancien Testament. Je devine que pour vous les enfants, les lectures de ce jour vous sont plutôt compliquées. A votre âge encore, et c’est tout à fait normal, le temps de l’Avent marque davantage la proximité de la fête de Noël, une belle fête familiale où l’on se rassemble et où l’on s’offre des cadeaux. Pour la grande famille des chrétiens, Noël est avant tout la fête de la naissance de Jésus, et je le redis, le Temps de l’Avent nous prépare à célébrer cette extraordinaire naissance.

        J’en reviens maintenant à l’évangile de ce jour. De quoi et de qui nous parle donc l’évangéliste Luc ? Tout d’abord, Luc parle de signes, des signes qui j’en conviens pourraient faire peur car ceux-ci évoquent le fracas de la mer, la tempête, des hommes qui meurent, des malheurs qui s’abattent sur le monde... Rien de bien réjouissant en somme. Toutefois, des signes semblables existent encore dans le monde d’aujourd’hui : on parle ainsi de misère, de faim dans le monde, de crise monétaire, de réchauffement climatique, de guerre... que sais-je encore ! Des signes comme pour montrer les faiblesses de l’homme, ses difficultés à vivre dans l’Amour et la Paix. On pourrait aussi évoquer toutes ces précarités qui nous touchent de plus près : le chômage, la séparation ou le divorce, la maladie, la solitude... des précarités que peut-être certains ici côtoient déjà... Aujourd’hui encore, Jésus nous dit ce qu’il disait aux premiers disciples : « Quand ces évènements commenceront, redressez-vous et levez la tête, car votre rédemption approche ». La Rédemption  serait donc l’abolition (ou l’élimination) des fautes de l’humanité par le sacrifice du Christ Rédempteur. Dieu nous a envoyé son Fils unique pour racheter l’homme et l’extirper de l’esclavage du mal dans lequel il retombe souvent. Mais encore faut-il désirer la venue du Christ.

        Chaque année, en entrant dans le temps de l’Avent, les chrétiens affirment leur désir de cette venue. Chaque année ils célèbrent la venue de Jésus le Christ, le Sauveur. Désirer la venue du Christ, ce pourrait-être concrètement aimer ses frères, même ceux qui parfois nous déçoivent ou tout simplement nous déplaisent.

        Pour vous les enfants, ce serait d’aimer toujours plus vos parents, vos frères et sœurs, mais aussi et surtout ceux qui vous embêtent, ceux que vous n’aimez pas aujourd’hui, à l’école ou dans votre quartier. Concrètement, c’est aussi pour chacun de nous combattre tout ce qu’il y a de mauvais dans nos cœurs et dans nos actes. Chrétiens, nous avons tous un chemin de Foi personnel, fait de rencontres, d’interpellations, des signes qui nous font espérer la vraie Rencontre.

        Ainsi, pour conclure, j’aimerais vous partager ce message du Bienheureux pape Jean-Paul II qui, s’adressant aux jeunes et aux enfants disait : « Acceptez que je vous confie mon Espérance ; l’avenir est dans vos cœurs et dans vos mains »

        Ce temps liturgique de l’Avent dans lequel nous entrons en ce dimanche est bien celui d’un recommencement pour les chrétiens baptisés que nous sommes.
Puissent donc les enfants qui se préparent à communier, puissent ces enfants ouvrir leur cœur et leurs mains pour accueillir le message de Jésus le Christ, Fils de Dieu, un message d’Amour et de Paix à partager et à répandre autour de nous.

        Amen !


Joël MACARIO
2 décembre 2012

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